PDE-EDP
 

Communiqué de presse : « Le temps de la refondation de l’Europe est venu »

 

Réuni en conseil vendredi 28 février à Bruxelles, le Parti démocrate européen a adopté à l’unanimité son nouveau manifeste, décliné en dix points. Il annoncera le nom de son candidat à la présidence de la Commission européenne le 12 mars.

Devant les délégations du Parti démocrate européen, réunies ce vendredi 28 février à Bruxelles pour un conseil, Francesco Rutelli, co-président du PDE, a donné le ton de ce qui devrait être la feuille de route des démocrates à l’occasion des prochaines échéances électorales. « Le temps de la refondation est venu. Pour défendre l’esprit et réveiller l’idéal européen, il faut changer l’Europe « , a assuré l’ancien maire de Rome.

Secrétaire générale du PDE, Marielle de Sarnez affirme : « Nous représentons la force européenne qui veut incarner le changement. A nous de défendre pour demain une Europe plus démocratique et plus efficace », a ajouté à la tribune la députée européenne française. Dans l’hémicycle la soixantaine de représentants des délégations italiennes, françaises, allemandes, slovaques, chypriotes, basques, polonaises, roumaines, ou encore des Canaries et de Saint-Marin, abondent, de même que les invités tchèques et portugais. Pour Marielle de Sarnez, « il y a un besoin urgent en Europe d’une force centrale clairement pro-européenne, qui dépasse les clivages nationaux droite-gauche».

Alors que l’Italien Francesco Rutelli prévient que « si les Européens ne sont pas unis, ils seront impuissants et écrasés » par les nouvelles puissances mondiales, le PDE a été rejoint ce 28 février, après adoption par les instances du Conseil, par une délégation allemande conduite par l’élue bavaroise Gabi Schmidt, du parti des Electeurs libres, et une délégation slovaque conduite par le député Igor Hrasko. Ces délégations pourraient faire leur entrée au Parlement européen en mai prochain. De nombreux partis observateurs souhaitant rejoindre le PDE à l’occasion des élections européennes étaient également présents, notamment issus des pays d’Europe centrale et orientale.

Après l’adoption à l’unanimité du manifeste du PDE en dix points pour les scrutins de mai, Francesco Rutelli le répète : « La refondation européenne doit être conduite de manière à répondre à deux questions démocratiques : quels sont les buts effectifs de l’Union et quelle est la place effective des citoyens dans cette Union ? » Concrètement, le PDE appelle à « l’intégration politique de la zone euro » ; souhaite restaurer la production européenne « sur une large part du territoire » ; entend « défendre le modèle social européen » ; promeut une stratégie « pour l’autosuffisance et la sécurité énergétique »; réaffirme la nécessité de « défendre la planète et la lutte contre les déséquilibres climatiques » ;  est favorable à une présidence unique de la Commission européenne et du Conseil ; souhaite que les débats du Conseil sur des thèmes majeurs soient publics; demande une politique étrangère et de sécurité européenne ; défend « un combat juste et efficace contre les drames nés de l’immigration illégale » ; souhaite « renforcer et réformer la PAC ; et encore « lutter contre toutes les formes de discrimination » et « promouvoir les diversités culturelles et linguistiques ». Un manifeste que Marielle de Sarnez résume ainsi : « C’est l’absence de démocratie qui nourrit le scepticisme ».

Conformément aux nouvelles dispositions du Traité de Lisbonne, les partis politiques européens sont invités à désigner leur chef de file pour la présidence de la Commission européenne. Le PDE a donc tenu un riche débat d’orientation. La désignation officielle de son candidat interviendra le mercredi 12 mars à Strasbourg.

www.pde-edp.eu

 

Les commentaires sont fermés pour cet article !