Lassalle 15 dec
 

Jean LASSALLE : La marche n’est que la première étape

 

« Je n’ai pas fait 6.000 km pour m’arrêter là ». Jean Lassalle, parti de l’Assemblée Nationale le 10 avril pour rencontrer au travers de notre pays tous ceux qui ont bien voulu dialoguer avec lui, a achevé sa « grande boucle » le 14 décembre. C’est par ces mots qu’il a annoncé que ce qu’il a entrepris en avril ne prenait pas fin ce samedi de décembre… ne pouvait pas s’achever là. Ayant entendu tant d’expressions de désarroi, d’inquiétude, de colère, de discrédit du personnel politique (à l’exception des maires), mais aussi d’espoir de changement, de de volonté d’agir pour, selon son expression, changer de paradigme, il lui est impossible de considérer comme ayant achevé aujourd’hui la mission qu’il s’était fixée en se lançant sur les routes de France. Pour lui, ne pas prolonger sa marche, autrement que physiquement, serait trahir tous celles et ceux avec qui il a partagé analyses, réflexions, suggestions sur le présent et l’avenir, fait de la politique (au sens noble du terme, c’est à dire non partisane et avec une visée électoraliste).

Les très nombreux « cahiers de l’espoir » qu’il a reçus le confortent dans l’idée que c’est en donnant la parole aux citoyens, non seulement sera renoué le lien, indispensable dans une démocratie, entre le peuple et ses responsables politiques, mais aussi que pourront être trouvées les solutions pour sortir des crises économique, sociale et morale que connaissent la France et l’Europe.

Lui seul, et les politiques ne peuvent pas tout. Le « peuple souverain » doit se mobiliser, quels que soient les opinions politiques et religieuses de chacun, les situations sociales, les expériences professionnelles ou autres, les âges, pour contribuer à bâtir le renouveau.

Comment ? En continuant à rédiger des cahiers de l’espoir individuels (voir le site : ledéputéquimarche.com), mais aussi collectifs. Les groupes qui se constitueraient ainsi de façon informelle, à l’initiative d’une ou plusieurs personnes, réuniraient autour d’elles, par quartier d’une ville, village, secteur géographique, profession, thème, etc. ceux qui, dans une démarche citoyenne, veulent participer à la construction du meilleur futur possible pour le pays et tous ceux qui y vivent.

Le Comité de réflexion et de recherche qu’anime Cécile Calé, collaboratrice de Jean Lassalle (06.81.42.24.78), fera des synthèses de tous les apports afin de dégager par sujet des propositions de lois qui pourront être déposées auprès du gouvernement ou du parlement.

Jean Lassalle, quant à lui, sans attendre les fruits de ce travail collaboratif qu’il vient juste d’initier et d’annoncer au cours du point presse effectué à l’Assemblée Nationale, présentera au président de la République, courant février 2014, un rapport parlementaire sur les dialogues qu’il a eus avec les Français pendant les huit mois de sa marche.

Pour les participants à la séance de travail réunis le dimanche matin 15 décembre autour de Jean Lassalle pour envisager « la deuxième étape de la marche », s’il s’avère nécessaire dans l’avenir de lui donner une structure, la solution alors retenue ne sera pas la création d’un nouveau parti politique. En effet, tous les citoyens sont invités à apporter, en toute liberté, leur contribution à la refondation du pays sous forme d’analyses et de propositions , La diversité et les différences d’horizons politiques des contributeurs ne peuvent qu’être enrichissantes.

 

Jean-Pierre EGERSWYLER – Jacques MORIN – Lucienne SOULIER

participants aux journées des 14 et 15 décembre

 

1 Commentaire

Ce que Jean Lassalle nous fait découvrir dans sa démarche, s’est de renouer avec l’espoir avec courage et volonté. Ma participation au cahier de l’espoir en est un des exemple. Attend patiemment des nouvelles de l’interview effectué le samedi matin dès la première de la journée ( 8h ).

Par Soulier Lucienne, le 22 décembre, 2013