L’UDI : un parti « indépendant » et « nouveau » ?…
Les principaux responsables de cette UDI sont tous des déçus du sarkozysme. On peut se poser la question : qu’en serait-il de l’UDI si M. Borloo avait été nommé premier ministre de M. Sarkozy ?…
Un parti indépendant ?
Un parti qui est le rassemblement de mouvements dont les orientations politiques et la représentation parlementaire ont toujours été, ces dernières années, dépendantes de la droite en général, et plus particulièrement de l’UMP, peut-il s’afficher comme étant indépendant ? Le peut-il aussi quand tous les leaders de ses différentes composantes s’accordent à dire que dans le futur, il n’y aura qu’une voie possible, celle de l’alliance obligatoire avec l’UMP ?
Quel est le projet servant de trait d’union à tous ces partis qui ont chacun leur vision politique ? En réalité, nous assistons à la création d’une alliance purement électorale qui n’a pas d’autre ambition que la conquête de sièges.
Un parti nouveau ?
Qu’y a-t-il de novateur dans la création d’une union ressemblant à l’UDF ?
Il s’agit plutôt d’un bon en arrière de 40 ans ! Faut il rappeler que pour les « dignitaires » du RPR, et pour certains responsables des partis constituant l’UDF, celle-ci ne devait pas être, et n’a jamais été, autre chose que la force d’appoint du RPR. Où est la nouveauté ?
En réalité, François Bayrou et Le MoDem ont une toute autre définition de l’indépendance et de l’innovation !
Le MoDem défend des valeurs bien définies et propose un véritable projet de société élaboré, une 3e voie, indispensable, libérale, sociale et humaine, parce que prônant la justice, la tolérance et la solidarité. François Bayrou est véritablement un homme du centre qui, avec le Mouvement démocrate, veut dans l’indépendance vis-à-vis de la droite et de la gauche, promouvoir une société nouvelle, non sclérosée par la bipolarisation stérilisante faisant le jeu des extrêmes, et suicidaire en tant de crise. Refusant l’opposition systématique ou systémique, il choisit sa « propre opposition » et fait des propositions réalistes en dehors de tout dogmatisme en matière économique, sociale, politique.
Indépendant et désireux de le rester, le MoDem ne souhaite pas jouer la stratégie des alliances ou des « pactes » pré-électoraux, dont on voit l’impasse dans laquelle ils mènent, avec la cacophonie mais surtout les blocages qu’ils entraînent. Cependant, le MoDem est prêt à travailler avec tous ceux,de l’UDI ou d’ailleurs dont le projet est tourné vers nos concitoyens. Il est prêt à passer des accords de partenariat dès lors que l’objectif est l’amélioration de la situation du pays, de ses habitants et des collectivités dans lesquelles ils vivent.
Le comité de rédaction