UN ETE MAUSSADE…

ATTENDRE OU BIEN AGIR…

Habituellement l’anticyclone des Açores, qui est un champ de haute pression, s’installe pendant les mois estivaux et nous gratifie d’un soleil généreux. Hélas cette année les anticyclones et les dépressions jouent à cache-cache pour le plus grand désespoir des vacanciers.

Permettez moi une métaphore et dire qu’à l’instar du temps météorologique, l’économie a été maussade, la bourse frôle la dépression, les chefs de gouvernement ne savent plus quelles mesures prendre pour tenter de rassurer des marchés déprimés, aux mains de spéculateurs insouciants.

Alors qu’en est-il de la météorologie comme de l’économie ? L’homme a-t-il à ce point dégradé son environnement pour qu’il en soit si transformé, ou bien accompagne-t-il des phénomènes naturels, car les éruptions volcaniques, les sursauts solaires, les mouvements des pôles magnétiques, les rejets de l’industrie expliquent en grande partie les changements climatiques. Tout est uni, il nous faut seulement apprendre que la terre et l’homme sont intimement liés, comprendre que chacun et ensemble interagissent.

L’Homme a-t-il à ce point déstructuré son économie pour qu’elle soit à ce point décomposée, l’a-t-il trop laissé entre les mains d’acteurs commerciaux voués aux « dieux monnaies, rentabilité, pouvoir… », mettant en péril  son avenir  ? Car le commerce existe depuis que les hommes se sont regroupés en communauté pour fonder des sociétés, mais quelques individus, abreuvés de pouvoir, imposent leurs lois économiques à des fins purement mercantiles se moquant bien de l’échafaudage humain qui structure les entreprises.

Alors faut-il prendre son mal en patience et attendre des jours meilleurs ?

L’anticyclone des Açores finira peut-être par s’imposer et accompagner un été indien agréable, la bourse rebondira,  on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis.

Ou bien l’homme doit-il prendre son avenir en main et poser les fondations d’une nouvelle société dans laquelle tout est interdépendant, dont il est un rouage fondamental, ou comme disent les mathématiciens, une condition nécessaire mais non suffisante ? Où son action doit être inscrite dans la compréhension des phénomènes naturels comme dans leur respect, dans la compréhension des échanges commerciaux naturels, comme dans leur respect.

Le MODEM propose un nouvel élan, un « mouvement démocratique », une politique humaniste qui doit mener vers une société plus respectueuse de l’homme et de son environnement.

Alors osez le centre indépendant !

Patrick PONCET

 

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